Horizon

Voilà déjà plusieurs mois que j’ai relancé www.defilmince.com. Ce n’était bien entendu qu’une première étape, mais la seconde tarde à arriver.

À cela, il y a plusieurs raisons. La première, peut-être a priori la plus futile, est que je ne suis pas très satisfait du fonctionnement du site. Tout n’est à pas à jeter, loin de là, mais je crains que la somme de toute ce que j’ai à mettre et remettre en ligne ne vienne brouiller la lisibilité. Mais comme ça ne doit pas empêcher d’écrire pour autant, je m’y remets. Le seul véritable inconvénient, finalement, concerne la consultation des archives. Les articles les plus récents sont plus facilement accessibles (et encore, l’accessibilité est facilité par le fait que mon site est divisé en quatre grandes catégories). Un fonctionnement proche d’un blog classique, finalement, même si c’est détrompé par l’apparence.

La seconde raison, vient du fait que j’ai écrit beaucoup de choses impubliables ou, en tout cas, non destinées à la publication en ligne. Pendant 3 mois (et encore aujourd’hui de manière plus diffuse), j’ai écrit tout ce qui me passait par la tête, chaque matin, histoire d’évacuer ce que j’avais sur le cœur. Ce fut une expérience intéressante, mais qui fait doublon avec l’auto-hypnose que je pratique déjà depuis plusieurs années et qui est tout aussi efficace, voire plus, car l’auto-hypnose évite de ressasser. Bon nombre de problèmes peuvent être réglés simplement en prenant conscience du fait qu’il n’y a pas de problèmes. Mais qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : il y a des problèmes problématiques. Ceux-là, il faut les régler.

Cette reprise du site/blog va coïncider aussi avec un faux tournant sur la chaîne YouTube. Aujourd’hui, je vis (difficilement) grâce à deux activités : la photographie et la musique. La photographie est elle-même centrée sur deux pôles : les photos d’artistes et les photos d’arbres. Pour la musique, c’est une grande orientation (que je ne définirai pas dans cet article).

On m’a fait prendre conscience que le travail autour des arbres comme le travail musical pouvaient former un grand tout, ou en tout cas s’épauler l’un l’autre de manière tout à fait cohérente pour me rendre plus visible. Visibilité qui m’est nécessaire pour vivre de mon travail artistique. Évidemment, si j’avais à côté un boulot épanouissant, mes 273 abonnés sur YouTube me suffiraient amplement. J’y suis libre de faire ce que je veux. Mais paradoxalement, pour y faire ce que je veux, je dois y consacrer le maximum de temps tout en limitant l’inconfort matériel. Bref, c’est le principe de vivre d’une pratique artistique.

Vous savez sans doute que je fais également de la photographie de mariage. C’est un peu à part, complètement en dehors de tous mes autres projets dans la mesure où c’est l’une des rares activités purement alimentaires que j’accepte de faire. C’est plaisant à faire. Je mets ça sur le même plan que faire une virée en parc d’attraction de temps à autre : il ne faut pas en abuser parce que ça peut vite devenir fatigant, mais de temps en temps, ça permet de se changer les idées. J’en fais finalement peu parce que ça demande un travail de communication considérable et que je ne veux pas que cette communication prenne le pas sur le reste de ma production. Néanmoins, hors de question de m’en priver si les futurs mariés me plaisent et si le projet est chouette.