Le prix des flaques mortesVersées comme on respire les peauxDe désertImprime au sang des perles nues, vertesQui pénètrent en vagues rigidesLa gorge rouillée du monde moiteGonflé de glace effondréeAutour de ses dents de cuivreIl y a sur le doigt verrouillé qui montreAu-dessus des rampants de verreLes arbres peintsDes traces bavées en sortilègesDes traces d’os et ça dedansQuelques tâches de sève et sur le ventreLes perles nues qui se bousculentEt moi dedans
Plantes d’eau
Samedi 24 décembre 2016
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